Talk Tech Liberty : gestion du droit d’auteur à l’ère du numérique
Avec comme objectif : améliorer les connaissances des participants sur l’importance du droit d’auteur à l’ère du numérique et avoir la compréhension accrue du cadre légal régissant le droit d’auteur, l’équipe Free Tech Institute a fait un atelier hybride qui s’est tenu en présentiel et sur Zoom dans le programme Talk Tech Liberty.
En effet, cet atelier immersif et hors de l’ordinaire a vu la participation de différents artistes et amateurs du monde web. Tous venus pour développer leurs connaissances auprès des pénalistes professionnels et experts.
” Qui aurait deviner sans l’orientation de REGINE MIREILLE Niyongabo, Avocat collaboratrice, RUBEYA & CO-ADVOCATES et Membre de DLA Piper Africa, que pas seulement que les auteurs ont des intérêts matériels découlant de leurs productions, on doit également savoir que la loi reconnaît à l’auteur des droits moraux dont l’objet est de protéger, à travers l’œuvre la personnalité de l’artiste. Pour dire que ce lien particulier du droit moral avec la personnalité de l’auteur explique ses particularités.” Tel était un commentaire de FERNAND JÉSUS Mukunzi, participant en présentiel de l’atelier.
Alors que faire ?
De son côté, la vice-présidente de l’amicale des musiciens et Manager de Bantu Bwoy a rappelé que les artistes doivent enregistrer leurs œuvres auprès de l’Office Burundais du Droit d’Auteur (OBDA) pour professionnaliser et protéger leurs travaux.
Elle a ajouté aussi que les droits d’auteur doivent être bien protégés afin que nos artistes gagnent en contrepartie, ce qui va favoriser la croissance des artistes.
Comment qualifiez-vous les artistes ?
Pour DACIA Munezero, chargée de la communication et relations publiques chez Yaga : “Les artistes sont eux aussi des entrepreneurs, ils ont besoin d’un certain capital pour promouvoir leurs œuvres ou bien créer de l’art toujours plus impressionnant.
Alors, pour utiliser une œuvre protégée par les droits d’auteur, il faut recueillir l’autorisation du titulaire des droits soit par une licence ou bien par une cession des droits.
Et si on essaie de comparer avec d’autres pays de la sous-région, que pourraient être vos commentaires ?
Bah, on voit qu’ailleurs les artistes vivent de leur art, ce qui n’est pas le cas chez nous.
Que prévoit alors Free Tech Institute ?
Sur cette question Belyï Nobel KUBWAYO, le Directeur exécutif a répondu en disant que l’organisation prévoit des sensibilisations, faire des recueils des données, effectivement en partenariat avec les
institutions œuvrant dans la promotion artistique.
Pour ensuite en faire une base de données. C’est ce qu’aidera à produire des documents qui auront des données chiffrées à l’appui et comme résultat les amateurs du monde web auront un total accès à ces documents précieux.
Donc, aujourd’hui, avec la mondialisation, le domaine artistique est assez développé par rapport à la forme traditionnelle d’exploitation, aujourd’hui, c’est le numérique, aujourd’hui, c’est le digital et pour parier à tous ces challenges, il faut se mettre alors au diapason.
Par Guy-Eudès Barakana