Et quand les mœurs se perdent à la quête des vues
Ils sont encore nombreux dans ces temps-ci, et certes demain le seront-ils encore plus, ceux qui se perdent dans l’ombre des folies de nouveautés et ainsi, s’écartent de leurs racines ; tout cela par l’intermédiaire des nombres réseaux de distributeurs de vidéos portant atteinte à la sensibilité. Notre attention se portera sur l’un de ces plateformes, le sacré YouTube.
Le nombre de ceux qui s’exposent sur YouTube ne cesse de s’accroître du jour au jour, tout comme le nombre de ceux qui le suivent, et parmi eux, tant de Burundais. Mais comment arriver à atteindre tant de public en tant que détenteur d’un compte ? Mille moyens seront certes à la portée, mais nombreux en auront choisi cette méthode qui s’avère être l’une des plus efficaces : la nudité.
En effet, nul n’ignore à quel point un clip mettant en l’air l’intimité féminine des fameuses Queens vidéos connaîtra de loin plus de succès, avec un nombre de vues filant à l’ascension en un laps de temps. C’est ainsi que nombreuses célébrités arrivent à attirer l’attention de leurs followers, et surtout ceux de sexe masculin. Un phénomène qui ne pourra passer sans impact sur les cultures de nombres entités, dont celle de notre patrie. En voilà qui se meurent du jour au jour, derrière l’influence psychologique de ces vidéos sur ceux qui en bénéficient. Plus alarmant, il est devenu très évident que cet impact aura son ampleur autant chez les jeunes que chez les adultes.
Notre tradition, pourrait-elle y échapper ?
Nul ne pourra contredire que ces vidéos influencent nos jeunes dans leur comportement. Elle aura beau avoir 14 ans, mademoiselle X n’hésitera certes pas de se conformer à l’habillement observé chez sa star préférée ; quant à la danse de la vidéo, en faire un challenge et se voir le lendemain à son tour sur TikTok. Le trouvez-vous triste ? Peut-être oui ! Surtout quand vous vous mettez à penser à ce père qui devra s’asseoir et observer sa fille se transformer du jour au lendemain et ressembler à ce strip-tease de tiers clip. Mais retenez bien vos larmes ! Au fond, ce parent s’y est déjà habitué, vu que lui-même, de ces vidéos, il est devenu fan. Le cas contraire, mettez-vous à prier pour ce jeune, le pire est à venir. Et ouais ! Vu que jusque-là la majorité ferme l’œil et se laisse conduire par des mœurs étrangères et n’en ont plus rien à foutre de l’héritage de nos aïeux.
Comment y remédier ?
Il est bien très fort, l’ampleur que ne cesse de prendre le bon nombre de ces clips, et penser à les stopper ou à les bannir de là où elles n’ont pas leur place serait certes un rêve fou sans aucune issue. Mais il arrive un temps pu tout un chacun devrait lutter pour ce qu’il est peu importe les enjeux tout autour. Si un clip vidéo du club amagaba mettant en valeur notre umutamana n’aura jamais d’effet sur le comportement d’un étranger à cette tradition, pourquoi ne pas rester impassible à la leur et rendre fiers nos racines ?
Par Chrétienne NIKUZE