La cyber sécurité, comment se protéger contre les cyberattaques ?

Selon le dictionnaire Le Robert, une cyberattaque convient à un “acte de piratage informatique sur Internet.” De tels cas ont été plus nombreux l’année 2021 suite à une agglomération des entreprises sur le web et cela s’accroît jour après jour en raison de la bonne imposition du télétravail et d’une communication incessante. Pour notre ami, Advaxe Ndayisenga, ce travail est rentable pour les pirates (hackers) et affecte les économies des entreprises cibles. Est-ce qu’il y a moyen de s’en protéger ?

Les termes ransomware et rançongiciel “consiste en l’envoi à la victime d’un logiciel malveillant qui chiffre l’ensemble de ses données et lui demande une rançon en échange du mot de passe de déchiffrement”, comme l’explique l’Agence nationale de sécurité des systèmes informatiques. Leur but est de récupérer des informations sensibles chez des personnes influentes.

La règle du jeu montre que les données virtuelles ne sont pas parfaitement sécurisées. Et si elles sont sécurisées, les pirates sont toujours là pour en décrypter certaines images. 

Ainsi, de nombreuses entreprises acceptent de payer afin de ne pas voir leurs informations ou celles de leurs clients s’envoler et ainsi, voir leur image ternie.

Mais… le cloud saura-t-il sauver nos données ?

La pandémie de Covid-19 a accéléré la numérisation de la société et de nos données. Et le principal accusé dans nos fuites de données c’est bel et bien le cloud. Ce nuage numérique est un véritable allié pour toutes les entreprises et notamment celles qui ont recours, en masse, au télétravail. 

Mais, si le cloud est devenu indispensable, il est aussi vecteur de menaces. En effet, comme l’espace est ouvert à tout le monde, un mélange de nos données et celles des pirates sur le cloud crée une confusion totale de choix des données à télécharger ou à manipuler.

Les menaces en cybersécurité : réseaux sociaux, un royaume des fake news !

Si sur les réseaux sociaux, la menace est moins évidente, elle n’en est pas moins dangereuse. Nos discussions sur les réseaux sociaux en sortent sources évidentes de la perte de certaines secrets confidentiels et une fuite de nos données. Ainsi, les pirates créent de variables comptes pour finir par propager les fausses informations et propager la désinformation. Les réseaux sociaux deviennent alors un tout nouveau terrain de jeu pour les cybercriminels.

Pire encore, nos mobiles (smartphones, tablettes, …) qui s’activent et se lancent diverses applications, ils nous proposent d’accepter à certaines propositions et par inattention, nous finissons par accepter soit pour ne pas nous gêner, soit par une simple ignorance, ainsi nous ouvrons les grandes portes aux attaques extérieures.

Et donc, que faire ?

Pour le tout, la santé virtuelle de nos données doit être protégée. Les entreprises doivent redoubler de vigilance et faire de leur cloud un lieu hyper sécurisé. Mais ce n’est pas tout : former ses salariés aux menaces est un véritable enjeu pour leur propre protection. 

Le manque du carburant, un manquement aux NTIC burundaise.

Le carburant, cette monnaie courante qui, chaque année connait des bouleversements d’approvisionnement, devient point de chute pour le transport. L’essence devenu de l’or sur presque toutes les stations du territoire national, les chauffeurs en difficulté, les motards en peine, les utilisateurs de l’Internet et des NTIC en général sont en deuil…la relance de distribution, selon Advaxe Ndayisenga, serait une astuce de sauve la plus pratiques.

L’essence est disparue, selon ce qui est exposé au public depuis les propriétaires personnelles de véhicule à consommation de ces produits du pétrole, soit l’essence et le gasoil. Cela se manifeste à travers les longues files d’attente devant les stations-services. Certainement, la pénurie de l’or noir affecte directement les conditions de vie des populations.

Pour ceux qui l’ignorent, c’est un cas grave pour le déplacement où le transport des personnes et des biens est devenu problème majeure à jamais. Or, l’absence du carburant vient de se lier avec des coupures inattendues du courant électriques et le pétrole devient de plus en plus indispensable aux humains qui voudraient se donner aux travaux quotidiens.

Selon, Benjamin Kuriyo, Directeur de publication chez Burundi ECO, cette situation s’est longuement répétée depuis des années. « En 2016, le pays a connu une paralysie totale suite au manque de carburant. La plupart des stations-services du pays étaient à sec impactant ainsi les activités économiques et le coût de la vie. Le spectre d’une pénurie de carburant plane toujours dans un contexte où le pays fait face à une pénurie chronique de devises. Le prix du billet vert s’envole sur le marché alors que le pays dépense chaque année plus de 150 millions USD pour importer le carburant. Il importe de signaler que le parc automobile du pays croit exponentiellement. Parallèlement, la consommation du carburant augmente. En 2020, les moteurs des engins roulants ont consommé plus de 30 millions de litres d’essence et 49 millions de litres de gasoil. »

Cette pénurie de l’or noir s’est rejoint aux coupures continuelles du courant électriques qui se manifestent dans le nord du pays.

Spécifiquement au nord du Burundi, le courant est entrecoupé d’un moment à un autre. Comme le signale certains bénéficiaires et clients de la REGIDESO, le problème du courant est un casse-tête pour la survie des citadins. « ça a été lié aux manques du carburant qui, jadis, nous aidait à alimenter nos groupes électrogènes, pour quand-même garder l’autonomie de nos travaux électriques en cas de coupures du courant » dit Eric Ndayiragije, coiffeur au centre-ville Muyinga.

Les agents de LUMICASH et E-noti nous témoignent qu’ils ont un problème de chargement de leur téléphones Android pour pouvoir rendre leur service aux clients qui leur font confiance. « Depuis jeudi passé, je n’utilise que seul ce petit téléphone pour transferer de l’argent via Lumicash et Ecocash. La coupure du courant et le manque de l’essence nous a coupé sur tous les réseaux de FinBankbancobu E-noti, …nous n’espérons pas de commission ce mois-ci. Et si le problème persiste, nous n’avons aucune autre possibilité de vivre sans doute….la dernière étape sera de rentrer creuser le sol pour ceux qui en auront…. » prononce expressément une dame commerçante au centre-ville de Muyinga.

Ce problème ne s’arrête pas aux petits groupes de gens, mais aggrave la situation des personnes utilisant la connexion internet qui déclarent que leurs routeurs ne peuvent plus générer de point d’accès si le courant n’est pas là.

Selon Hon. Amédée Misago, administrateur communal de Muyinga, seuls les membres des ONG ou du gouvernement sont autorisés, par écrit, de puiser l’essence, sous le peu disponible, dans des bidons pour pouvoir approvisionner leurs véhicules de travail, eux qui par après retrouvent le peu de moyen possible pour au moins accéder aux adresses e-mails de travail et aux informations différentes.

Le problème d’accès à l’Internet est un problème commun à tous les internautes en général, et à ceux à titre personnel en particulier, qui se disent désespérés si la situation ne change pas.

Selon l’avis de notre ami, Advaxe Ndayisenga, analyste-développeur et administrateur des bases de données, le système ne peut pas marcher dans de telles conditions. « Les entreprises retrouveront la connexion avec des cas d’attaques aux données internes les plus fréquentes, des mots de passe oubliés, des rapports non-envoyés, des anti-virus obsolètes… qui pourront générer d’innombrables effets négatifs sur les données internes. » dit-il. Il appelle ainsi à tous ceux qui peuvent avoir à faire pour le rétablissement du système d’alimentation en courant électrique et en carburant de faire le possible pour sauver le peuple et le patrimoine burundais.

L’Afrique et la liberté individuelle, que faire?

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies, adoptée en 1948 par 48 pays membres, dont trois d’Afrique (Égypte, Éthiopie, et Libéria), établit un cadre permettant aux pays membres de garantir les libertés fondamentales à leurs citoyens. La déclaration affirme les droits de tous les peuples à « la liberté de pensée, de conscience et de religion « (Article 18), « la liberté d’opinion et d’expression » (Article 19), « la liberté de circulation » (Article 13), et « la liberté de réunion et d’association pacifique » (Article 20), entre autres (Nations Unies, 1948).

Plus récemment, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981, ratifiée par 53 des 54 pays africains (le Sud-Soudan étant la seule exception), englobe également les droits à « la liberté individuelle » (Article 6), « la liberté de conscience » (Article 8), « la liberté d’expression » (Article 9), « la liberté d’association » et « la liberté de réunion » (Articles 10 et 11), et « la liberté de circulation » (Article 12) (Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, 1981).


Et depuis leur adoption par tous les états membres de l’ONU en 2015, les Objectifs de Développement Durable (ODD) ont de nouveau appelé les gouvernements à « assurer l’accès du public à l’information et à protéger les libertés fondamentales, conformément aux législations nationales et aux accords internationaux » (ODD16.10) (Nations Unies, 2019).
L’un des résultats les plus tangibles de la vague de libéralisation politique qui a déferlé sur la majeure partie de l’Afrique dans les années 90 a été la jouissance d’une plus grande liberté individuelle (en particulier la liberté d’expression, de réunion, et de mouvement) ainsi que la liberté des médias surtout. Cette régression a pris de nombreuses formes, notamment la fermeture de la compétition politique, la manipulation des élections, les restrictions croissantes à la liberté de la presse, et les exigences restrictives en matière d’enregistrement et de financement de la société civile. Elle a également pris la forme de nouvelles restrictions aux libertés individuelles d’expression, de réunion, de mouvement, et de vie privée.


Le rapport 2019 de la Liberté dans le Monde de Freedom House, par exemple, fait état de reculs importants en Afrique au cours des 13 dernières années dans les domaines de la « liberté d’expression et de conviction », des « droits d’association et d’organisation », et de « l’autonomie personnelle et les droits individuels » (p. 7).

S’il note des ouvertures importantes en Angola, en Éthiopie, et en Gambie, il décrit la tendance générale observée en Afrique en 2018 comme l’une des « restrictions rampantes » (p. 12).

Ainsi, FREE TECH INSTITUTE fait appel aux nouvelles technologies d’informations et de la communications pour défendre l’unité du peuple et pouvoir sauver la partie manipulée sans soutien ni réveil.

Le bon sens que prend ce contexte est de savoir quelle est la valeur de la vie privée d’un Africain? Les internautes ont quelles privileges par rapport aux données sauvées et/ou perdues par unité de temps?

Quel est l’impact de la guerre froide à celle civile russo-ukrainienne sur leur développement logiciel ?

Pendant que de nombreux géants mondiaux de la technologie dans les secteurs des logiciels et des services ont fait appel à des développeurs russes et d’Europe de l’Est dans le passé en raison de la qualité de leur travail et de leur rapport qualité-prix. Nombre d’entre eux ont investi des centaines de millions de dollars pour assurer la présence de développeurs et de revendeurs en Russie comme en Ukraine. L’Ukraine et la Russie sont devenues ennemies officielles depuis les premiers jours du mois de février 2022. Pour Advaxe Ndayisenga, analyste: »cette guerre date d’un temps moins négligeable et est loin d’être simple comme certains pourraient le penser ». Que cela pourra impacter les deux pays sur leur plan de développement logiciel? Et sur la sécurité des données ?

Les deux derniers mois ont montré une intensification des attaques informatiques visant les services et systèmes informatiques ukrainiens. Mais cela fait plusieurs années que ce pays fait face à ce type d’incidents et que les services de renseignement du pays pointent du doigt la Russie comme l’origine des attaques.

Cela en est pris un grand nombre de risques sur les données virtuelles ukrainiennes et en sorte une peur et instabilité nationale et environnante.
Une guerre civile ou politique?

Tous les doutes créés au niveau de la technologie ukrainienne sont accompagnés par la montée des tensions diplomatiques entre l’Ukraine et la Russie ce qui s’est produit le jeudi 23 février 2022 par une attaque des troupes russes sur le territoire ukrainien.

Au fur du temps, il y a eu une augmentation significative du nombre de cyberattaques signalées contre des institutions, des organisations ukrainiennes et la population en général.

Les attaques contre des infrastructures telles que l’énergie, l’eau, les soins de santé, les institutions financières, les transports et les services de communication peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la population civile.

Au-delà des risques pour les infrastructures critiques et les biens civils, les cyberattaques sèment la méfiance et limitent l’accès à des informations exactes ou propagent de fausses informations. Ils peuvent également être très perturbateurs et créer un sentiment de peur et d’incertitude et même conduire à terme au déplacement de personnes.

Et le milieu environnant ?

L’accord d’association entre entre l’Ukraine et l’Union Européene, de son nom complet l’Accord d’association entre l’Union européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA) et leurs États membres, d’une part, et l’Ukraine, d’autre part, du mois de juin 2014, serait le point déclencheur du conflit diplomatique et militaire entre la Russie et l’Ukraine. La guerre virtuelle conserve toutes les notions de complicité de la résolution faute d’une reconnaissance probable des mesures favorables.

Les risques en restent moins négligeables. Les attaques aériennes, sous contrôles logiciels, suivront toujours les cibles sans laisser l’environnement sain. Certes, les défenses d’intervention pour l’Ukraine, soit en provenance de l’Europe entière saura créer un climat de bataille sur tout le continent et pourrait affecter le monde entier.

Comme l’explique Stéphane Duguin, directeur de CyberPeace Institute « il s’agit d’un conflit en cours, avec un impact sur les populations civiles, et il est important de suivre l’évolution des attaques informatiques, car leurs effets n’affectent pas uniquement la population ukrainienne, elles pourraient avoir des effets de bord en dehors des frontières du pays ».

Le risque à courir, en Afrique, sera certainement celui des suites de l’impact du Covid-19, qui a renforcé l’utilisation de l’internet et/ou des outils du web pour le travail quotidien dans la bonne manière de travailler chez soi pour la protection contre le coronavirus. Les associations afro-ukrainiennes sont déjà en attaques et subissent le sort des victimes de la guerre.

Le monde logiciel est enfin introduit dans une guerre des idées dès lors, le vol des données devient ainsi une défense de propagation des politiques de gestion des conflits russo-ukrainienne et cela prend en compte tous les pays du monde entier.