Et si on arrête de regarder les crypto-monnaies de loin !
En 2021, plusieurs crypto-monnaies ont connu un essor fulgurant ce qui a poussé les gens à penser sur l’avenir financier du monde. Sur le continent africain, Crypto Adoption Index a placé six pays africains dont le Kenya et la Tanzanie de la sous-région parmi les pays qui faisaient partie des vingt premiers dans le monde à forte adoption, de surcroît, ça fait plus de cinq ans que Binance a ouvert sa filiale en Ouganda. Alors qu’en est-il au Burundi ? N’est-il pas le temps de se lancer à la quête de cette nouvelle Eldorado ?
Expansion des crypto-monnaies sur le continent.
Le République Centrafricaine s’est lancé, et dès lors ces monnaies sont à la une ; dans les chaînes de radio ; de télévision ; dans les grands journaux d’Africains et partout dans le monde. Mais par contre, au Burundi, c’est avec une montée timide caractérisée par la quasi-absence de ce sujet dans des discours politiques, mais elle est certaine, ce qui se remarque dans des débats de certains intellectuels, et des jeunes qui deviennent de plus en plus Crypto-enthousiastes. En ce qui est de l’échelle continentale, on retrouve les pays comme le Nigeria ; première économie africaine à la troisième place juste après les États-Unis et la Russie parmi les grands utilisateurs des Crypto-monnaies l’année dernière.
Alors, qu’en est-il au Burundi étant donné ces circonstances ?
Dans son avis sur les crypto-monnaies, la Banque de République du Burundi (BRB) précise que ces monnaies n’ont pas de cours légal sur le territoire du Burundi.
À cet égard, la Banque centrale du Burundi rappelle au grand public qu’aucune entité ni institution financière n’est actuellement autorisée à offrir des services de remise de fonds ou autres services de paiement en utilisant une monnaie virtuelle telle que Bitcoin, Ether, Litecoin, Dogecion, Onecoin, BTC, Fahari Cash Coin, Ello Cash Coin et autres produits similaires.
En effet, c’est presque une bonne décision vu les circonstances, le niveau de vie, le niveau intellectuel, l’outil numérique, le taux de pénétration internet et tant d’autres facteurs…. Mais attendu que ces monnaies numériques sont en train de briser les barrières politiques, économiques, financières, sociales et vu que les entreprises qui joue un rôle incontournable dans la mondialisation comme Visa qui propose déjà une carte de paiement à Binance et MasterCard travaille sur des cartes de paiement en Crypto-monnaie, se lancer dans cet nouvelle ère économique à mon humble avis devrait être une démarche individuelle et le mieux serait de laisser ces monnaies car dans ses aspects, elle garantissent la liberté financière qui peut forcément aider notre pays à attirer l’attention du marché international et des investisseurs qui croient en cette monnaie qui garantit la libre mobilité des capitaux. Enfin, rappelons que dans le monde des affaires celui qui joue le premier coup lui permet à mieux se positionner sur le marché.
Par Guy-Eudes BARAKANA