Harcèlement en ligne fondé sur le genre au Burundi parmi les VSBG
Au moment où les médias sociaux permettent à la fille et aux femmes ambitieuses à faire entendre leurs voix, certaines d’entre elles deviennent de plus grands objets de multiples formes de violences virtuelles. Analyse et décorticage
Dans le monde entier, 58 pour cent des filles ont été harcelées et elles sont victimes de violences en ligne parmi 14 000 filles dans 31 pays selon l’étude récente de réseau de l’ONG plan international. Cet année, la campagne de 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre qui commence du 25 novembre avec la journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et qui termine au 10 décembre qui est une journée internationale des droits de l’homme, continue et on salut les initiatives du gouvernement comme la mise place du Loi N°1/013 du 22 septembre 2016 portant Prévention, Protection des Victimes et Répression des Violences basées sur le Genre et tant d’autres initiatives, mais il faudrait aussi faire en sorte que la liberté des femmes en ligne soit au cœur de la priorité au cours de cet année et dans les années prochaines. Qu’est-ce qu’alors la violence en ligne et quelle est sa genèse ?
Quid de la violation virtuelle des droits de l’homme d’abord
En général, les violences sexuelles et basées sur le genre étant toute action se référant à l’ensemble des actes nuisibles dirigés contre un individu ou un groupe d’individus en raison de leurs identités de genre, aujourd’hui, on voit particulièrement de nouvelles formes de violence et c’est avec une forte utilisation de réseaux sociaux dans nos communautés que ça a commençé et certaines personnes mal intentionnées créent l’anonymat pour critiquer et tenir des propos haineux en proférant des menaces verbales ce qui provoque des fois, des troubles psychiques et des souffrances mentaux. Donc, voici les différentes formes des violences virtuelles des droits de l’homme
Selon l’ONU femme, il existe pour le moment trois principales formes, notamment :
La cyberintimidation qui consiste à faire des commentaires touchant sur les réseaux sociaux ou à insulter par de messages, textes ou sur des médias sociaux. Pour ce cas, prenons l’exemple de la distribution non-consensuelle d’image ou vidéo intimes qui est le plus fréquent au Burundi.
Le sexting non consensuel qui est l’envoi de messages à connotation sexuelle ou sexting non consensuel implique la transmission électronique de messages ou photos explicites sans le consentement du destinataire.
Enfin, le doxing qui est la diffusion publique de renseignements privés de la victime ou relatifs à son identité.
En somme, les nouvelles technologies d’information et de Communication sont à la base de nouvelles formes de violence, alors, nous en tant que défenseurs de la liberté technologique, nous nous mettons aux côtés de défenseurs de l’égalité des sexes pour prévenir et réduire la violence à l’égard des femmes et des filles et c’est à tout un chacun d’aider à éradiquer ces violences.
Par Barakana Guy-Eudès