Et si on adopte le bitcoin pour briser le cycle de dépendance !

Depuis des décennies, l’ordre monétaire mondial est dirigé par le FMI qui est le prêteur de dernier ressort et la banque mondiale qui est là pour le développement. Mais toutes ces institutions, depuis leur création n’ont pas réussi à leur mission, donc, n’était-il pas le temps de placer notre confiance dans les Crypto-monnaies, en particulier le bitcoin qui vient comme neutre à tout le monde ?

De primes abords, malgré le rôles bien défini de ces institutions de Bretton Woods, qui est de chercher la stabilité macroéconomique pour le FMI et le développement économique à long terme pour la banque mondiale, la structure mondiale reste la même, un système centre-périphérie qui ne fait qu’enfoncer la dépendance des pays de la périphérie aux pays du centre, autrement dit les pays en développement aux pays industrialisés d’après certains théoriciens.

Pour Alex Gladstein, dans son éditorial d’opinion, ça permet d’enrichir les pays créanciers de ces institutions, qui sont historiquement les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et le Japon. Et ça crée l’effet de Gantillon où ce sont ceux qui sont plus proche de l’imprimerie de billet qui bénéficie d’argent tandis que ceux qui sont les plus éloignés en souffrent.

Donc, les pays créanciers s’enrichissent au détriment des pays de la périphérie et le pire ces pays en développement se retrouvent en train d’assurer le service de la dette extérieure à chaque moment.

Les inégalités des pays industrialisés par rapport au reste du monde

D’abord, les inégalités partent de l’influence qui a les pays développés par rapport aux autres et ça se manifeste par le fait que la banque mondiale est toujours dirigée par un Américain et que le FMI  par un Européen.

Ensuite, les inégalités se manifestent aussi au niveau de la répartition des voix où on voit que les pays créanciers ou d’autre puissances et anciens colons détiennent la plus grande partie des voix, notamment les États-Unis qui détiennent la plus grande partie des voix avec 15,6 % de la Banque et 16,5 % du fonds, là, le constant est qu’ils peuvent opposer à eux seuls leur veto à toute décision majeur qui nécessite 85 % ; l’Allemagne 4,21 % et 5,31 %. l’Allemagne 4,21 % et 5,31 %.

En revanche, l’Inde avec 1,4 milliards d’habitants n’a que 3,04 % de voix à la banque mondiale et 2,63 % au fonds, moins de pouvoir que son ancien maître colonial, le Royaume-Uni qui a 3,87 % à la Banque 4, 03 % de fonds malgré sa population 20 fois plus importante

Le Brésil et le Nigeria, les plus grands pays d’Amérique latine et d’Afrique, ont à peu près l’influence que l’Italie, une ancienne puissance impériale en plein déclin.

La Suisse avec seulement 8,6 millions d’habitants détient 1,47 % de voix à la banque mondiale et 1,17 % des voix au FMI : à peu près la même part que le Pakistan, l’Indonésie, le Bangladesh et l’Éthiopie réuni selon la comparaison faite à base des droits de vote de population contre FMI par Alex Gladstein.

En quoi les Crypto-monnaies sont  alors une solution

Nous savons déjà que le bitcoin garantit la liberté financière ; la nature transparente et sa décentralisée permettra de changer le paradigme malgré les différents critiques.

D’ailleurs, personne ne connaissait, il y a 25 ans, quelles choses incroyables, l’internet serait capable, donc, attendons avec patience ce que le bitcoin deviendra dans les 25 prochaines années.

Mais, ce qui est sûr, c’est qu’actuellement, il est estimé qu’un agriculteur d’Afrique subsaharienne touche 1 % du prix du café sur le marché mondial. Imaginons les années où ce même agriculteur le bitcoin lui permettra de négocier indépendamment sans autant d’intermédiaire grâce à la nature de la décentralisation de Crypto-monnaies.

Par Guy-Eudes Barakana

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