Un Burundi conscient et sensible face à la vulnérabilité des données informatiques

Au Burundi comme tout ailleurs, même si, ce n’est pas encore le cas, l’internet a apporté le meilleur et le pire jusqu’à devenir un outil de guerre. Mais, la bonne nouvelle avant tout, c’est qu’il a apporté et a fait progresser la liberté dans tous les aspects de la société. Le mois dernier, le monde a célébré la journée mondiale de la sauvegarde des données informatiques, donc, dans cet article on vous propose des pistes selon lesquelles l’internet dans notre société pourra devenir plus libre et plus profitable.


La grande partie de la population burundaise n’est pas consciente des dangers sur des questions relatives à la vie privée de l’internet pour le moment, ce qui cause de grands aléas, vu que ce qui intéresse les gens le plus, c’est avoir accès à une application utile sans penser aux menaces liées aux enjeux économiques, politiques et à leur sécurité personnelle, alors qu’il y a des personnes malveillantes qui manipulent nos données en pratiquant des arnaques en ligne et des trafic illégaux. Imaginez, selon le rapport conjoint e-conomy Africa de Google et sécurité financière internationale (SFI) ; la filiale de la Banque Mondiale dédiée au secteur privé, évoluait l’économie numérique africaine à 712 milliards de dollars soit 680 milliards d’euros d’ici 2050, soit 8,5 % du PIB continental. Cela montre qu’on doit être conscient et que nos gouvernements doivent à leur tour mettre en place des politiques de protection des données vu l’avenir du numérique.

 Des pistes de solution
Normalement, aucune technologie n’est en soi responsable de quoi que ce soit. Donc c’est notre responsabilité. De même, une technologie n’est ni bonne ni mauvaise en soi, il faut alors avant tout un usage prudent d’Internet, pour dire que c’est avec cet esprit libéral qu’on doit traiter ce sujet dans la perspective individuelle.
Pour ce qui est du côté gouvernement, il faudra la création d’autres cadres institutionnels qui viennent appuyer ceux qui travaillent déjà dans ce secteur et des organes de protection des données personnelles sur Internet dans un cadre associant administrations, sociétés civiles et experts internationaux. 

Par BARAKANA Guy-Eudès  

0 commentaire

Laisser un commentaire