Interdire la publicité comportementale en ligne

Les entreprises technologiques réalisent des profits époustouflants en nous ciblant des publicités en fonction de notre comportement en ligne. Cela incite tous les acteurs en ligne à collecter autant de nos informations comportementales que possible, puis à les vendre aux sociétés de technologie publicitaire et aux courtiers en données qui les desservent. Cet appareil de surveillance comportementale en ligne omniprésent transforme nos vies en livres ouverts – chaque clic de souris et chaque balayage d’écran peuvent être suivis puis diffusés dans le vaste écosystème des technologies publicitaires. Parfois, ce système est appelé « publicité comportementale en ligne ».

Le moment est venu pour le Congrès et les États d’interdire le ciblage des publicités sur nous en fonction de notre comportement en ligne. Cet article explique pourquoi et comment.

 Les méfaits de la publicité comportementale en ligne

Le ciblage des publicités pour nous en fonction de notre comportement en ligne est un cycle en trois parties de suivi, de profil et de cible.

 Suivi : Une personne utilise la technologie, et cette technologie collecte discrètement des informations sur qui elle est et ce qu’elle fait. Plus important encore, les trackers collectent des informations comportementales en ligne, telles que les interactions avec les applications et l’historique de navigation. Ces informations sont partagées avec des sociétés de technologie publicitaire et des courtiers en données.

 Profil : les sociétés de technologie publicitaire et les courtiers en données qui reçoivent ces informations essaient de les relier à ce qu’ils savent déjà sur l’utilisateur en question. Ces observateurs tirent des conclusions sur leur cible : ce qu’ils aiment, quel genre de personne ils sont (y compris des données démographiques comme l’âge et le sexe) et ce qu’ils pourraient être intéressés à acheter, à assister ou à voter.

Cible : les entreprises de technologie publicitaire utilisent les profils qu’elles ont assemblés ou obtenus auprès de courtiers en données pour cibler les publicités. Par le biais de sites Web, d’applications, de téléviseurs et de médias sociaux, les annonceurs utilisent des données pour afficher des messages personnalisés à des personnes, des types de personnes ou des groupes particuliers.

Cette activité s’est avérée extrêmement lucrative pour les entreprises qui y participent : Facebook, Google et une multitude de concurrents plus petits transforment les données et l’immobilier d’écran en dollars publicitaires à une échelle stupéfiante. Certaines entreprises font ces trois choses (suivi, profil et cible); d’autres n’en font qu’un ou deux.

 La publicité ciblée basée sur le comportement en ligne ne nuit pas seulement à la vie privée. Il contribue également à une gamme d’autres méfaits.

L’industrie nuit concrètement aux utilisateurs. Premièrement, le ciblage comportemental en ligne est presque à lui seul responsable des pires problèmes de confidentialité sur Internet aujourd’hui. Les données comportementales sont le carburant brut qui alimente le ciblage, mais elles ne sont pas seulement utilisées pour les publicités. Les données recueillies pour la technologie publicitaire peuvent être partagées ou vendues à des fonds spéculatifs , des organismes chargés de l’application de la loi et des renseignements militaires . Même lorsque des informations sensibles ne quittent pas les murs d’une entreprise, ces informations peuvent être consultées et exploitées par des personnes internes à l’entreprise à des fins personnelles .

De plus, la publicité comportementale en ligne a faussé le développement de la technologie afin que nos appareils nous espionnent par défaut. Par exemple, les téléphones portables sont équipés d'” identifiants publicitaires “, qui ont été créés dans le seul but de permettre aux traceurs tiers de profiler les utilisateurs en fonction de la façon dont ils utilisent leur téléphone. Les identifiants publicitaires sont devenus la clé de voûte de l’économie des courtiers en données et permettent aux courtiers et aux acheteurs de lier facilement des données provenant de sources disparates dans l’environnement en ligne au profil d’un seul utilisateur. De même, bien que les cookies tiers n’aient pas été explicitement conçus pour être utilisés pour des publicités, l’influence de l’industrie de la publicité a fait en sorte qu’ils restent utilisés malgré des années de consensus généralisé sur leurs méfaits .

 La publicité ciblée basée sur le comportement en ligne ne nuit pas seulement à la vie privée. Il contribue également à une gamme d’autres méfaits .

Un tel ciblage renforce les efforts des annonceurs frauduleux, exploiteurs et trompeurs. Cela permet aux colporteurs de produits et services louches d’atteindre exactement les personnes qui, selon leur comportement en ligne, sont les plus susceptibles d’être vulnérables à leurs messages. Trop souvent, ce qui est bon pour un annonceur nuit activement à ses cibles.

De nombreux systèmes de ciblage commencent par les profils basés sur le comportement des utilisateurs, puis effectuent une sélection d’audience algorithmique, ce qui signifie que les annonceurs n’ont pas besoin de spécifier qui ils ont l’intention d’atteindre. Des systèmes comme celui de Facebook peuvent exécuter des expériences automatiques pour identifier exactement les types de personnes les plus sensibles à un message particulier. Un exposé de 2018 sur l’industrie des “annonceurs affiliés” a décrit comment la plate-forme de Facebook a permis aux colporteurs de gagner des millions en ciblant les utilisateurs crédules avec des publicités trompeuses pour l’huile de serpent moderne. Par exemple, cette technologie aide les prêteurs à cibler les personnes financièrement vulnérables et dirige les escroqueries à l’investissement vers des milliers de personnes âgées . En termes simples, le suivi amplifie l’impact des publicités prédatrices et exploitantes.

De plus, le ciblage publicitaire basé sur le comportement en ligne a des effets discriminatoires. Parfois, les annonceurs peuvent cibler directement des personnes en fonction de leur sexe, de leur âge, de leur race, de leur religion, etc. Les annonceurs peuvent également utiliser des profils basés sur le comportement pour cibler des personnes en fonction de ces caractéristiques démographiques, notamment les « intérêts », l’emplacement, l’historique des achats, le statut de crédit et les revenus. De plus, en utilisant des audiences similaires , les annonceurs peuvent spécifier un ensemble de personnes qu’ils souhaitent atteindre, puis remplacer Facebook ou Google pour trouver des personnes qui, sur la base de leurs profils comportementaux, sont « similaires » à ce groupe initial. Si la liste de l’annonceur est discriminatoire, l’audience « similaire » le sera aussi. En conséquence de tout cela, les systèmes de publicité ciblée – même ceux qui n’utilisent que des données comportementales – peuvent permettre une discrimination clé en main en matière de logement et la suppression raciste des électeurs . Les systèmes de ciblage comportemental peuvent avoir des effets discriminatoires même lorsque l’annonceur n’a pas l’intention de discriminer.

 Comment rédiger une interdiction de la publicité comportementale en ligne

Compte tenu de ces graves préjudices, l’EFF appelle le Congrès et les États à interdire le ciblage des publicités sur les personnes en fonction de leur comportement en ligne. Cette interdiction doit être étroitement adaptée pour protéger la vie privée et l’équité sans imposer de charges inutiles à la parole et à l’innovation.

Les législateurs devraient se concentrer sur les données personnelles les plus importantes pour les publicités ciblées : notre comportement en ligne. Cela inclut les recherches sur le Web que nous effectuons, les pages Web que nous visitons, les applications mobiles que nous utilisons, le contenu numérique que nous visualisons ou créons et l’heure à laquelle nous nous connectons. Cela inclut également la manière dont nos appareils en ligne documentent nos vies hors ligne, comme nos téléphones utilisant le GPS pour suivre votre géolocalisation ou les trackers de fitness surveillant notre santé.

Les législateurs devraient interdire à toute entité qui diffuse des publicités en ligne de le faire en ciblant les utilisateurs en fonction de leur comportement en ligne. Cette interdiction s’applique aux acteurs dominants de la technologie publicitaire comme Facebook et Google, entre autres. Par « publicité », nous entendons un contenu payant qui concerne les intérêts économiques de l’orateur et du public. Cette interdiction devrait s’appliquer qu’une publicité soit ciblée ou non sur un identifiant personnel traditionnel, comme un nom ou une adresse e-mail.

Les législateurs devraient également aborder le rôle des courtiers en données dans la technologie publicitaire. Ce secteur dresse le profil des utilisateurs en fonction de leur comportement en ligne et crée des listes d’utilisateurs auxquels diverses publicités peuvent être diffusées. Mais de nombreux courtiers en données ne diffusent aucune publicité par la suite. Au lieu de cela, ils vendent ces listes aux annonceurs ou directement aux diffuseurs de publicités en ligne.

Ainsi, les législateurs devraient interdire à un diffuseur d’annonces d’utiliser une liste créée par une autre entité, s’il sait qu’elle est basée sur le comportement en ligne des utilisateurs, ou s’il l’aurait su s’il n’avait pas tenu compte de faits connus. De même, un courtier en données doit être interdit de divulguer une liste d’utilisateurs basée sur le comportement en ligne, s’il sait qu’elle sera utilisée pour diffuser des publicités, ou s’il l’aurait su s’il n’avait pas tenu compte de faits connus.

Nous suggérons deux exceptions limitées à ces interdictions, toutes deux impliquant ce qu’un utilisateur fait en ce moment , et non au fil du temps. Premièrement, l’interdiction devrait exempter les “annonces contextuelles” basées sur le contenu avec lequel un utilisateur interagit actuellement. Par exemple, lorsqu’un utilisateur consulte un magazine sur la nature en ligne, une publicité sur des chaussures de randonnée peut lui être présentée. Deuxièmement, l’interdiction devrait exempter la diffusion d’annonces en fonction de l’emplacement approximatif en temps réel d’un utilisateur. Par exemple, lorsqu’un utilisateur visite une ville particulière, il peut recevoir une annonce pour un restaurant de cette ville.

 Prochaines étapes

Bien sûr, l’interdiction de la publicité comportementale en ligne n’est qu’un outil dans la plus grande boîte à outils de confidentialité des données. L’EFF soutient depuis longtemps une législation exigeant que les entreprises obtiennent le consentement des consommateurs avant de traiter leurs données ; interdire le traitement des données, sauf si cela est nécessaire pour donner aux consommateurs ce qu’ils ont demandé (souvent appelé « minimisation des données ») ; et pour nous permettre d’accéder, de porter, de corriger et de supprimer nos données. Pour appliquer ces lois, nous avons besoin d’un droit d’action privé et d’une interdiction de l’ arbitrage forcé .

L’EFF se réjouit de travailler avec les législateurs, les défenseurs de la vie privée et de l’équité et d’autres parties prenantes pour promulguer une législation complète sur la confidentialité des données des consommateurs, au Congrès et dans les États. Cela doit inclure l’interdiction des publicités ciblées basées sur notre comportement en ligne.

Cet article a été publié en partenariat avec Electronic Frontier Foundation

Comment les réseaux LAN favorisent-ils les attaques des hackers ?

De nos jours, les réseaux locaux des entreprises présentent des infrastructures complexes qui doivent   un certain nombre des normes spécifiques aux équipements à interconnecter et aux applications à supporter. Ces exigences se rencontrent au niveau des impositions issues de la technologie et de l’évolution des techniques d’accès aux données et ceux de gestion des sessions utilisateurs. Ce changement incessant oblige une adaptation perpétuelle et crée parfois des failles au niveau du réseau local en considération. Le point avec Advaxe Ndayisenga.

Le développement technologique se justifie aussi par le fait que le télétravail est devenu prioritaire au niveau des organisations locales pendant leurs diverses transactions et communications avec le monde extérieur.

Tout trouve source au niveau des agglomérations entrepreneuriales sur le monde numérique, plus particulièrement sur le web-internet. Effectivement, le site web zoom.us en est devenu salle de conférence pour presque toutes les entreprises opérant dans le numérique. Ce n’est plus difficile de retrouver sa famille, étant élève à l’étranger, les parents rencontrent leurs enfants pour leur souhaiter de bonnes fêtes et/ou week-ends ou d’autres éventuelles informations.

Les   ONG sont devenues plus contrôlables à distance que les rapports, les réunions périodiques et les comptes rendu donnés sont tous d’ores et déjà virtuels. Les travailleurs, peu importe lesquels sont tous ordonnés, à la fin obligés de maitriser l’outil informatique « ordinateur » pour pouvoir arriver à satisfaire les conditions de travails et de collaboration que ce soit au niveau interne ou externe de l’organisation.

Et…quelqu’un qui ne le maitrise pas… ?

Certes, ce ne sont pas tous les travailleurs qui peuvent s’adapter rapidement et facilement aux changements de technologies bien qu’ils ne sont pas parfois préparés à de telles situations par des séances de formations ou des séminaires d’exposition pour la règlementation. 

Tantôt le travail fatiguant, tantôt des taches difficilement intégrables au monde du web,… certains travailleurs sont obligés de laisser tomber certains astuces pour se faciliter la tâche et gagner le temps de travail, ce qui parfois ouvre des trous d’intégration externe des intrusions ravageuses de données.

En effet, dans un réseau local, la topologie impose tout acte impactant ainsi tout le personnel. Les LAN mal gérés, soient ceux qui ne sont pas optimisés ou segmentés courent à de risques multivariées ainsi profitent les hackers pour s’approprier certaines fonctionnalités du réseau et exploiter en privé les données confidentielles de l’organisation.

Et quelle solution ?

La bonne formation aux usages et adaptation numérique ainsi qu’aux changements de techniques et des trucs d’accès aux données serait le plus important point à tenir en considération.

Partant de cela, le moyen le plus efficace pour optimiser le réseau serait aussi la mise en place d’une subdivision du réseau en de différentes réseaux virtuels (VLAN) afin de pouvoir fortifier la sécurité interne et permettre aux utilisateurs confidentiels de bien s’intégrer au monde numérique et la protection des données personnelles et enfin aboutir à des solutions globales vers la sauvegarde des données organisationnelles.

Pour le tout, vous devriez avoir assisté à de solutions différentes. Que pouvez-vous conseiller les chefs des entreprises en de telle situation ? et les travailleurs ? 

Le manque du carburant, un manquement aux NTIC burundaise.

Le carburant, cette monnaie courante qui, chaque année connait des bouleversements d’approvisionnement, devient point de chute pour le transport. L’essence devenu de l’or sur presque toutes les stations du territoire national, les chauffeurs en difficulté, les motards en peine, les utilisateurs de l’Internet et des NTIC en général sont en deuil…la relance de distribution, selon Advaxe Ndayisenga, serait une astuce de sauve la plus pratiques.

L’essence est disparue, selon ce qui est exposé au public depuis les propriétaires personnelles de véhicule à consommation de ces produits du pétrole, soit l’essence et le gasoil. Cela se manifeste à travers les longues files d’attente devant les stations-services. Certainement, la pénurie de l’or noir affecte directement les conditions de vie des populations.

Pour ceux qui l’ignorent, c’est un cas grave pour le déplacement où le transport des personnes et des biens est devenu problème majeure à jamais. Or, l’absence du carburant vient de se lier avec des coupures inattendues du courant électriques et le pétrole devient de plus en plus indispensable aux humains qui voudraient se donner aux travaux quotidiens.

Selon, Benjamin Kuriyo, Directeur de publication chez Burundi ECO, cette situation s’est longuement répétée depuis des années. « En 2016, le pays a connu une paralysie totale suite au manque de carburant. La plupart des stations-services du pays étaient à sec impactant ainsi les activités économiques et le coût de la vie. Le spectre d’une pénurie de carburant plane toujours dans un contexte où le pays fait face à une pénurie chronique de devises. Le prix du billet vert s’envole sur le marché alors que le pays dépense chaque année plus de 150 millions USD pour importer le carburant. Il importe de signaler que le parc automobile du pays croit exponentiellement. Parallèlement, la consommation du carburant augmente. En 2020, les moteurs des engins roulants ont consommé plus de 30 millions de litres d’essence et 49 millions de litres de gasoil. »

Cette pénurie de l’or noir s’est rejoint aux coupures continuelles du courant électriques qui se manifestent dans le nord du pays.

Spécifiquement au nord du Burundi, le courant est entrecoupé d’un moment à un autre. Comme le signale certains bénéficiaires et clients de la REGIDESO, le problème du courant est un casse-tête pour la survie des citadins. « ça a été lié aux manques du carburant qui, jadis, nous aidait à alimenter nos groupes électrogènes, pour quand-même garder l’autonomie de nos travaux électriques en cas de coupures du courant » dit Eric Ndayiragije, coiffeur au centre-ville Muyinga.

Les agents de LUMICASH et E-noti nous témoignent qu’ils ont un problème de chargement de leur téléphones Android pour pouvoir rendre leur service aux clients qui leur font confiance. « Depuis jeudi passé, je n’utilise que seul ce petit téléphone pour transferer de l’argent via Lumicash et Ecocash. La coupure du courant et le manque de l’essence nous a coupé sur tous les réseaux de FinBankbancobu E-noti, …nous n’espérons pas de commission ce mois-ci. Et si le problème persiste, nous n’avons aucune autre possibilité de vivre sans doute….la dernière étape sera de rentrer creuser le sol pour ceux qui en auront…. » prononce expressément une dame commerçante au centre-ville de Muyinga.

Ce problème ne s’arrête pas aux petits groupes de gens, mais aggrave la situation des personnes utilisant la connexion internet qui déclarent que leurs routeurs ne peuvent plus générer de point d’accès si le courant n’est pas là.

Selon Hon. Amédée Misago, administrateur communal de Muyinga, seuls les membres des ONG ou du gouvernement sont autorisés, par écrit, de puiser l’essence, sous le peu disponible, dans des bidons pour pouvoir approvisionner leurs véhicules de travail, eux qui par après retrouvent le peu de moyen possible pour au moins accéder aux adresses e-mails de travail et aux informations différentes.

Le problème d’accès à l’Internet est un problème commun à tous les internautes en général, et à ceux à titre personnel en particulier, qui se disent désespérés si la situation ne change pas.

Selon l’avis de notre ami, Advaxe Ndayisenga, analyste-développeur et administrateur des bases de données, le système ne peut pas marcher dans de telles conditions. « Les entreprises retrouveront la connexion avec des cas d’attaques aux données internes les plus fréquentes, des mots de passe oubliés, des rapports non-envoyés, des anti-virus obsolètes… qui pourront générer d’innombrables effets négatifs sur les données internes. » dit-il. Il appelle ainsi à tous ceux qui peuvent avoir à faire pour le rétablissement du système d’alimentation en courant électrique et en carburant de faire le possible pour sauver le peuple et le patrimoine burundais.

L’Afrique et la liberté individuelle, que faire?

La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies, adoptée en 1948 par 48 pays membres, dont trois d’Afrique (Égypte, Éthiopie, et Libéria), établit un cadre permettant aux pays membres de garantir les libertés fondamentales à leurs citoyens. La déclaration affirme les droits de tous les peuples à « la liberté de pensée, de conscience et de religion « (Article 18), « la liberté d’opinion et d’expression » (Article 19), « la liberté de circulation » (Article 13), et « la liberté de réunion et d’association pacifique » (Article 20), entre autres (Nations Unies, 1948).

Plus récemment, la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples de 1981, ratifiée par 53 des 54 pays africains (le Sud-Soudan étant la seule exception), englobe également les droits à « la liberté individuelle » (Article 6), « la liberté de conscience » (Article 8), « la liberté d’expression » (Article 9), « la liberté d’association » et « la liberté de réunion » (Articles 10 et 11), et « la liberté de circulation » (Article 12) (Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, 1981).


Et depuis leur adoption par tous les états membres de l’ONU en 2015, les Objectifs de Développement Durable (ODD) ont de nouveau appelé les gouvernements à « assurer l’accès du public à l’information et à protéger les libertés fondamentales, conformément aux législations nationales et aux accords internationaux » (ODD16.10) (Nations Unies, 2019).
L’un des résultats les plus tangibles de la vague de libéralisation politique qui a déferlé sur la majeure partie de l’Afrique dans les années 90 a été la jouissance d’une plus grande liberté individuelle (en particulier la liberté d’expression, de réunion, et de mouvement) ainsi que la liberté des médias surtout. Cette régression a pris de nombreuses formes, notamment la fermeture de la compétition politique, la manipulation des élections, les restrictions croissantes à la liberté de la presse, et les exigences restrictives en matière d’enregistrement et de financement de la société civile. Elle a également pris la forme de nouvelles restrictions aux libertés individuelles d’expression, de réunion, de mouvement, et de vie privée.


Le rapport 2019 de la Liberté dans le Monde de Freedom House, par exemple, fait état de reculs importants en Afrique au cours des 13 dernières années dans les domaines de la « liberté d’expression et de conviction », des « droits d’association et d’organisation », et de « l’autonomie personnelle et les droits individuels » (p. 7).

S’il note des ouvertures importantes en Angola, en Éthiopie, et en Gambie, il décrit la tendance générale observée en Afrique en 2018 comme l’une des « restrictions rampantes » (p. 12).

Ainsi, FREE TECH INSTITUTE fait appel aux nouvelles technologies d’informations et de la communications pour défendre l’unité du peuple et pouvoir sauver la partie manipulée sans soutien ni réveil.

Le bon sens que prend ce contexte est de savoir quelle est la valeur de la vie privée d’un Africain? Les internautes ont quelles privileges par rapport aux données sauvées et/ou perdues par unité de temps?

Une Afrique virtuelle forte pour une liberté des données.

Depuis Décembre 2019, le monde est en lutte contre la pandémie COVID-19. Ce point en est sorti pour facteur incontournable du système de travail à domicile, le “ stay home” qui a obligé presque n’importe quelle entreprise à adapter le mode de travail.

Les mesures de distanciation sociale ont contribué dans l’intégration au numérique des africains et ses applications socio-économiques et le taux de pénétration d’internet en Afrique tend à augmenter ces deux dernières années d’une façon spectaculaire.

L’expérience montre que la pandémie a favorisé certaines sociétés s’intégrant au monde du numérique.

L’imposition de l’informatique dans presque tous les domaines de la vie est aussi devenu incontournable sur le marché de travail de telle sorte que le nul en informatique n’a plus sa valeur précise au profit des informaticiens qui ne sachent pas grand-chose dans le monde du domaine d’exécution. Cela est justifié par le fait que dans certaines entreprises, les informaticiens contrôlent tout grâce aux différents logiciels adoptifs.

Tenant compte que la population africaine est jeune, nous confirmons que d’ici 2050 comme l’explique le document qui parle de l’emploi de la jeunesse africaine l’an 2018, l’Afrique aura ses efforts concentrés sur la jeunesse.

Avec le problème de migration basé sur la pandémie COVID-19 et les limites y relatives, la jeunesse du monde des affaires est prise.

Sur les 11 millions de jeunes qui partent au marché du travail, seuls 3 millions d’emploi sont créés chaque année comme le montre le rapport de l’African Development Bank Group, 2018, cela constitue un défi à la jeunesse qui est toujours appelé à pouvoir se créer son propre emploi à partir des ressources disponibles.

Touché par tous ces facteurs, une idée m’a fortement motivé, laquelle pourra sauver la grande majorité de la jeunesse africaine et qui saura nous faire un avenir assuré.

En effet, ces années sont marquées par des contraintes émanant de la mauvaise situation causée par la pandémie qui a obligé les entreprises à s’adapter à l’usage quotidienne de l’ordinateur.

Cela est devenu facilité pour certaines tâches mais a aussi causé des ouvertures aux hackers qui se sont livrés aux données transmises par mails ou autres voies électroniques utiles. Selon les statistiques de IC3, les pertes au terme d’argent s’élèvent à 900 millions de dollars américains pour 110 milles victimes l’an 2020 et des e-mails des entreprises contenant des rapports en toute leur diversité ont été traqués.

Cela, devenu plus impactant, les sociétés aux ventes des articles allant au monde du numérique, ayant assisté à certains vols, perdent leurs clients du fait que le vol numérique est devenu si habituel.

De nos jours, quand le monde est devenu plus petit grâce à l’adaptation de l’utilisation de l’internet, il est plus utile de retrouver la confiance des internautes par une libération de certaines clauses de la vie courante malgré la peur créée par ladite pandémie par d’autres philosophies de travail dans la période post-COVID.

Que faire face à la situation ?

Je ne pourrais pas baisser les bras, sans toutefois lancer ce premier recours à African Continental Free Trade Area Agreement (AfCFTA)” pour adapter un libre marché pour de libre jeunesse afin d’arriver sur un point d’un marché libéral des idées, le facteur incontournable du développement tant local que régional.

En revanche, ayant même ces idées et la capacité de l’exécution dans le temps, la question de l’espace est devenue plus exigeante. Cela se justifie par le fait que, suite au COVID-19, les exigences pour une migration rassurée, des livraisons confiantes et des points de rencontres sûrs, sont plus que contraignantes, pour passer une frontière d’un pays vers un autre ce qui pourra facilement être réglé avec l’AfCFTA dans la logique qu’il aura à ouvrir de nouveau la libre circulation des personnes et des biens et faciliter les hommes d’affaires à pouvoir construire un marché commun interafricain ce qui nous parviendra à une monnaie unique contre l’inégalité monétaire qui fait progresser certains pays au détriment des autres sous différente régime monétaire.

Bref, conscient que la population africaine est majoritairement jeune, une jeunesse dont l’activité centrale est basé dans le domaine de l’agri-business, et qui tend à être pris par le monde de la robotique, j’appelle la jeunesse entrepreneure et innovatrice à participer et fournir ses efforts dans les centres et instituts de formation en programmation et en développement logiciel du basique aux codages avancés, cette jeunesse qui, une fois formée, sera à mesure de guider les industries de transformation agricole, de la gestion des travaux des entreprises numériques et en assurer la protection des données privées pour pouvoir sauver ces millions de dollars en défaveur de l’Afrique qui sont perdus chaque année, lesquelles pourraient contribuer à la création de ces emplois devenus de plus en plus oubliés. Vu la prospérité en vitesse de chargement déjà lancé en Afrique Subsaharienne depuis 2020, le 5G, l’utilisation d’un internet fiable et confidentiel pourra faciliter l’achat des outils numériques, des bouquets quotidiens, le déploiement des infrastructures mobiles, octroyant ainsi des emplois multi diversifiés aux jeunes africains sans emplois. 

Ainsi, nous aurons la toute possibilité de lutter contre ces espions impactant le rendement et le mode de travail de nos entreprises en même temps faire vivre la technologie chez nous.

Cette jeunesse qui aura la capacité de manager le monde du numérique sera capable d’organiser des formations virtuelles et ainsi construire une Afrique prospère dans tous les secteurs de la vie humaine.

Le code civil sauvera-t-il les vies privées des internautes?

Malgré d’innombrables points de soutien aux vies privées des internautes, l’émergence d’Internet change radicalement : les Photos volées puis publiées, contenus personnels partagés volontairement sur les blogs et les réseaux sociaux, et tout cela à l’insu de son propriétaire etc. Est-ce que nos droits obligent-ils ceux des autres ?

Le droit du respect à la vie privée

La vie privée de tout individu est protégée par l’article 9 du Code civil depuis le 17 juillet 1970,@ Ce dernier dispose que « chacun a droit au respect de sa vie privée . Les juges peuvent, sans préjudice de la réparation du dommage subi, prescrire toutes mesures, telles que séquestre, saisie et autres, propres à empêcher ou faire cesser une atteinte à l’intimité de la vie privée; ces mesures peuvent, s’il y a urgence, être ordonnées en référé ».

Et la vie sur internet?

Les internautes sont toujours protégés par leur droits civils partout où ils se trouvent.

Leur propriété privée reste la leur dans n’importe quel endroit comme l’affirme la jurisprudence en arrêt du 23 octobre 1990 : « Toute personne, quels que soient son rang, sa naissance, sa fortune, ses fonctions présentes ou à venir, a droit au respect de sa vie privée ».

Si la vie privée est une notion juridique, son contenu a toutefois été précisé par la jurisprudence. Ce dernier peut évoluer en fonction des mœurs et de la société.

Par exemple, la vie sentimentale, la vie affective, la vie conjugale, la santé, les convictions personnelles ou encore les loisirs entrent dans la notion de vie privée. Mais certains paramètres peuvent nous laisser utiliser les propriétés des autres!

L’autorisation volontaire

Il est tout à fait possible d’autoriser un tiers à utiliser son image, et ce, même lorsqu’il s’agit d’un cliché ou d’un document provenant de la sphère privée. Cette autorisation doit être spéciale, expresse et sans équivoque.

Actualité

Le débat d’intérêt général est mis en avant par la Cour de cassation

La protection de la vie privée n’est donc pas prioritaire lorsqu’il s’agit d’informations liées à l’actualité. Il peut s’agir d’une chose la plus pertinente et cela en devient actualité de diffusion.

Notons néanmoins que l’atteinte à la dignité humaine est sanctionnée, et ce, quel que soit le contexte.

Savez-vous d’autres points qui nous laissent libres de publier la propriété d’autrui sans contrainte ?

Quel est l’impact de la guerre froide à celle civile russo-ukrainienne sur leur développement logiciel ?

Pendant que de nombreux géants mondiaux de la technologie dans les secteurs des logiciels et des services ont fait appel à des développeurs russes et d’Europe de l’Est dans le passé en raison de la qualité de leur travail et de leur rapport qualité-prix. Nombre d’entre eux ont investi des centaines de millions de dollars pour assurer la présence de développeurs et de revendeurs en Russie comme en Ukraine. L’Ukraine et la Russie sont devenues ennemies officielles depuis les premiers jours du mois de février 2022. Pour Advaxe Ndayisenga, analyste: »cette guerre date d’un temps moins négligeable et est loin d’être simple comme certains pourraient le penser ». Que cela pourra impacter les deux pays sur leur plan de développement logiciel? Et sur la sécurité des données ?

Les deux derniers mois ont montré une intensification des attaques informatiques visant les services et systèmes informatiques ukrainiens. Mais cela fait plusieurs années que ce pays fait face à ce type d’incidents et que les services de renseignement du pays pointent du doigt la Russie comme l’origine des attaques.

Cela en est pris un grand nombre de risques sur les données virtuelles ukrainiennes et en sorte une peur et instabilité nationale et environnante.
Une guerre civile ou politique?

Tous les doutes créés au niveau de la technologie ukrainienne sont accompagnés par la montée des tensions diplomatiques entre l’Ukraine et la Russie ce qui s’est produit le jeudi 23 février 2022 par une attaque des troupes russes sur le territoire ukrainien.

Au fur du temps, il y a eu une augmentation significative du nombre de cyberattaques signalées contre des institutions, des organisations ukrainiennes et la population en général.

Les attaques contre des infrastructures telles que l’énergie, l’eau, les soins de santé, les institutions financières, les transports et les services de communication peuvent avoir des conséquences dévastatrices sur la population civile.

Au-delà des risques pour les infrastructures critiques et les biens civils, les cyberattaques sèment la méfiance et limitent l’accès à des informations exactes ou propagent de fausses informations. Ils peuvent également être très perturbateurs et créer un sentiment de peur et d’incertitude et même conduire à terme au déplacement de personnes.

Et le milieu environnant ?

L’accord d’association entre entre l’Ukraine et l’Union Européene, de son nom complet l’Accord d’association entre l’Union européenne et la Communauté européenne de l’énergie atomique (CEEA) et leurs États membres, d’une part, et l’Ukraine, d’autre part, du mois de juin 2014, serait le point déclencheur du conflit diplomatique et militaire entre la Russie et l’Ukraine. La guerre virtuelle conserve toutes les notions de complicité de la résolution faute d’une reconnaissance probable des mesures favorables.

Les risques en restent moins négligeables. Les attaques aériennes, sous contrôles logiciels, suivront toujours les cibles sans laisser l’environnement sain. Certes, les défenses d’intervention pour l’Ukraine, soit en provenance de l’Europe entière saura créer un climat de bataille sur tout le continent et pourrait affecter le monde entier.

Comme l’explique Stéphane Duguin, directeur de CyberPeace Institute « il s’agit d’un conflit en cours, avec un impact sur les populations civiles, et il est important de suivre l’évolution des attaques informatiques, car leurs effets n’affectent pas uniquement la population ukrainienne, elles pourraient avoir des effets de bord en dehors des frontières du pays ».

Le risque à courir, en Afrique, sera certainement celui des suites de l’impact du Covid-19, qui a renforcé l’utilisation de l’internet et/ou des outils du web pour le travail quotidien dans la bonne manière de travailler chez soi pour la protection contre le coronavirus. Les associations afro-ukrainiennes sont déjà en attaques et subissent le sort des victimes de la guerre.

Le monde logiciel est enfin introduit dans une guerre des idées dès lors, le vol des données devient ainsi une défense de propagation des politiques de gestion des conflits russo-ukrainienne et cela prend en compte tous les pays du monde entier.